En préambule, il n’y a pas une mais des sexualités selon chaque personne et chaque couple. La sexualité évolue selon les périodes de sa vie, son couple, un nouveau partenaire. La sexualité est dépendante de l’image qu’on s’en fait, de ses croyances ou de son éducation. Elle évolue donc au fil du temps et participe à notre épanouissement. A noter que l’on peut aussi n’avoir aucun besoin sexuel et cela n’est pas un problème. La sexualité est une communication physique et émotionnelle. Elles sont souvent liées mais pas toujours.
Un homme peut avoir du désir mais rencontrera des problèmes d’érections. Il est important d’en définir la cause : athérosclérose, diabète, hypertension, troubles neurologiques, chirurgie pelvienne, ou la prise de certains médicaments. La cause peut être aussi psychologique, comme le stress et l’anxiété, la dépression ou un conflit émotionnel. Le mode de vie va influencer l’activité sexuelle : manque de sport, tabagisme important, toxicomanie ou excès d’alcool. Une consultation médicale est nécessaire afin de bien identifier les causes d’un trouble de l’érection.
Et puis, il y a simplement l’âge, avec une diminution naturelle de la testostérone et une variation des vaisseaux sanguins pouvant affecter la circulation vers le pénis. Les troubles du sommeil liés à l’âge auront aussi un impact sur la santé sexuelle. Il est donc important de faire du sport, d’avoir une alimentation équilibrée, de bien s’hydrater, de soigner son sommeil et de se relaxer.
Chez la femme, les fluctuations hormonales, notamment au moment de la ménopause peuvent avoir des conséquences physiques et psychiques. La baisse puis la perte des œstrogènes peut entrainer une sécheresse vaginale, rendant les rapports sexuels plus compliqués. La perte de la libido peut être aussi une conséquence de la ménopause. Une représentation corporelle négative aura un impact sur la vitalité sexuelle. L’épuisement, un mauvais sommeil et un excès de stress impacteront la libido. Il faut donc prendre la problématique dans son ensemble et faire le point. Une communication de qualité et sans tabou avec un partenaire à son écoute est indéniablement un bon atout pour retrouver sa vitalité sexuelle. Ménopause ne rime pas avec abstinence sexuelle.
D’autres périodes dans la vie d’une femme ou évènements de santé peuvent fragiliser l’activité sexuelle : naissance d’un enfant, endométriose, infections génitales, cystite à répétition ou apparition de douleurs pendant les rapports sexuels. Il est important de consulter un médecin généraliste ou un gynécologue.
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